Description

Le Muscardin est le plus petit des Gliridés, gros comme une souris, avec une queue aussi longue que le corps. Appelé aussi « Rat d’or », il est caractérisé par un pelage d’un brun orangé sur le dos, avec un ventre plus clair. Sa queue est longue et touffue sans être pour autant très fournie. Il est d’un aspect « boule de poils », avec une tête arrondie, munie de deux petites oreilles rondes et de gros yeux noirs et globuleux. Ses pattes, particulièrement adaptées à la vie arboricole, sont pourvues de longs doigts préhensiles. Il consomme principalement du nectar des fleurs, de pollen, de fruit riches en sucre, de graines et peut compléter son menu avec des insectes.

L’espèce est présente des côtes françaises jusqu’à la Volga. Elle est cependant absente d’Espagne, du Nord du Royaume-Uni et de Scandinavie et évite le pourtour de la Mer du Nord. Il occupe toute la France à l’exception des îles telle que la Corse. Il fréquente un peuplement végétal diversifié, allant des berges touffues des rivières aux vieilles futaies de montagne. En Alsace, c’est l’espèce de Gliridé la plus difficile à contacter. Il est essentiellement présent le long de la bordure rhénane, les grands massifs forestiers de plaine. On peut le retrouver au sein du massif vosgien. Il se rencontre donc dans des milieux très différents mais présentant tous les mêmes caractéristiques: enchevêtrements de végétation dense, qui lui permettent de se nourrir, de se déplacer facilement et de construire des nids dans lesquels le Muscardin élève ses petits et hiberne.

C’est la mortalité hivernale qui impact le plus la population, de nombreux prédateurs s’intéressent à l’animal (Rapaces Nocturnes, Fouines, Chats forestiers d’Europe, etc.). Hibernant au sol, la prolifération du sanglier peut-être un facteur impactant, tout autant que les conditions météorologiques non clémente (hiver doux ou trop long…). La disparition de son milieu de vie est aujourd’hui une menace importante…