Description

Ce véritable chat sauvage ressemble à notre chat domestique tigré. Sa tête est plus large et sa queue plus courte et plus touffue avec des anneaux et une extrémité noirs. Des croisements entre chats domestiques et sauvages peuvent se produire.

Le Chat forestier d’Europe occupe actuellement, sur le continent européen, une aire de distribution disjointe comprenant des zones géographiques souvent éloignées les unes des autres : Pyrénées et péninsule ibérique ; chaine des Apennins et sud de l’Italie ; Balkans et Carpates ; Asie mineure et Caucase ; Harz et région de l’Eifel en Allemagne ; nord-est de la France avec des prolongements dans le Jura suisse, en Sarre, en Rhénanie-Palatinat et dans le Bade-Wurtemberg pour l’Allemagne, mais également au Luxembourg et dans les Ardennes belges.

Le milieu de vie typique du Chat forestier d’Europe est caractérisé par les grands massifs forestiers de plaine, de collines, de basse et de moyenne montagne ainsi que de leurs bordures. Il fréquente les forêts de feuillus et les forets mixtes. Dans le nord-est de la France, l’habitat est optimal quand les lisières des massifs sont associées à des prairies naturelles. Cette diversité lui assure des ressources alimentaires abondantes et de multiples possibilités de gîtes. Dans le massif vosgien, le Chat forestier se raréfie avec l’altitude et préfère dans les Vosges moyennes les zones ensoleillées, chaudes et sèches. Il affectionne les forêts de feuillus et les forets mixtes peu denses, grandes, parsemées de rochers et proches de milieux ouverts, notamment prairiaux favorables à la chasse. L’alimentation du Chat forestier dans le massif vosgien est basée sur les petits rongeurs qui sont prédominants.

La situation du Chat forestier s’est améliorée en Alsace depuis les années 1970. Une restauration des populations qui persistaient dans cette région et leur développement ont eu lieu, permettant de percevoir une colonisation du Sundgau et des secteurs de plaine.