Description

Petit mustélidé de 120 à 450 g, l’Hermine a la particularité d’être le seul mammifère à changer de couleur en Alsace. Elle est rousse au-dessus et blanche en dessous en été, le bout de sa queue étant noir. En hiver, elle est intégralement blanche mis à part le bout de sa queue qui conserve sa couleur noire. Elle se nourrit de campagnols, lapins et oiseaux.

L’aire de répartition de l’Hermine est particulièrement vaste et englobe toutes les régions froides et tempérées d’Eurasie et d’Amérique du Nord (distribution circumboréale). Elle est également présente en Nouvelle-Zélande où elle a été introduite au XIXe siècle pour chasser les rongeurs. En Europe, l’espèce est présente dans la plupart des pays, mais devient plus rare vers le Sud (Espagne, Portugal, Italie) et est absente de Grèce.

L’Hermine peut être active de jour comme de nuit avec des variations saisonnières, mais ce n’est pas toujours le cas dans son aire de répartition. Elle semble plus nocturne en hiver et au printemps, et plus diurne l’été. L’Hermine a su s’adapter aux divers types de milieux naturels de la région, notamment ceux où les petits rongeurs ou lagomorphes sont présents et où elle peut disposer de nombreux refuges : vignobles, champs, prairies, lisières de forêts, fosses, haies, bords de ruisseaux, murets, pierriers, éboulis, etc. Elle affectionne les milieux rocheux tels les éboulis granitiques.

Si l’abondance des proies influe sur la dynamique des populations d’hermines, l’impact d’autres facteurs reste à démontrer. Cependant, l’addition de plusieurs menaces (rodenticides, destruction de l’habitat, routes, prédateurs, chasse) pourrait avoir une influence négative sur les effectifs de l’espèce dans la région, au moins localement.